Chantier Rooftop Élégance : la troublante contre-expertise de Monsieur Debizet

Dans le cadre de sa défense sur les malfaçons constructives constatées fin décembre 2023, la SCCV Antony Jean Zay a fait établir fin janvier 2024 un rapport d’expertise par Monsieur Debizet, Architecte DPLG (Architecture station – Agence de Haute Provence), Expert près la Cour d’Appel de Paris.

En avril 2024, dans sa Note de synthèse consécutive aux visites après achèvement des cloisons des bâtiments C et D de Rooftop Élégance, l’experte Sabrina Belbraik a pointé un point particulièrement litigieux et sensible du rapport de Monsieur Debizet. Dans la conclusion de cette note, elle écrit : «  Il convient de souligner que les affirmations du rapport de M. Debizet sont erronées à la page 4 de son rapport.

L’erreur volontaire : une affaire d’expert

Dans le paragraphe sur le caractère hydrofuge des parements de doublage, M. Debizet affirme la présence d’un témoin de marquage d’autocontrôle sur les plaques de plâtre et que le marquage a été effectué par les entreprises de pose pour identifier les parements inappropriés, en utilisant la photo du rapport SB.EXPERT.BAT à la page 27. Contrairement à ses affirmations, le témoin sur la plaque de plâtre ne représente en aucun cas l’autocontrôle des entreprises ; il s’agit d’un marquage effectué par mes soins, de manière virtuelle avec mon logiciel d’expertise, pour désigner les plaques non hydrofuges aux non-sachants. Ces observations mettent en évidence la nécessité de mener des expertises approfondies et précises sur les parties communes pour garantir la qualité et la conformité du projet dans son ensemble. »

Une expertise qui sème la confusion

Monsieur Debizet connait sans aucun doute cette locution latine Errare humanum est, perseverare diabolicum. Sa première partie la plus connue et la plus souvent citée est utilisée pour se dédouaner de ses erreurs et/ou voir la faillibilité humaine comme une fatalité. Mais que nous dit-elle dans sa totalité ? « l’erreur est humaine, persévérer [dans son erreur] est diabolique ». Une citation que l’on peut tous être amenés un jour à méditer dans sa totalité. Et au vu de l’état du chantier Rooftop et de la contre-expertise produite, Monsieur Debizet et son commanditaire, la SCCV Antony Jean Zay, sont instamment invités à ne pas passer leur tour.

Cet article a fait l’objet d’un droit de réponse qui est consultable ici en conformité avec le Décret n°2007-1527 et son article 4.